Pk 152,3 : Gare de Porta (66)

Que de passage . . . . .pour LTDC
(2016-06-29)
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@+

Magnifique cliché. Merci.

Si ça c'est pas une ligne de montagne.....

Bigre, j'avais jamais vu ça sous cet angle. Le Transpyrénéen mérite ses 40 pour mille !  

... Pourtant le téléobjectif PORTA bien jusque dans la rampe....

J'avais photographié un X 72500 à Burton's gare... jadis
LN/JCP.

Un jour on a voulu mangé au Burton's gare, nous avons passé notre voie chemin!

Bonjour,

Merci pour cette vue qui met bien le profil en valeur.

Vieux souvenir, lequel remonte du plus loin, aux BB 4100 :
Certains conducteurs sur la partie de voie comprise entre Porté Puymorens et Porta plaçaient déjà, pendant l'arrêt à Porté, leurs manipulateurs de traction sur freinage rhéostatique à un cran déterminé, (que j'ai oublié..., 9, 11,?, Raymond, peut être, s'en souvient il ? voire un autre contributeur).

En faisant en sorte d'arrêter la machine au début de la "plongée", une fois le départ donné, il suffisait de desserrer les freins, et le train glissait seul à mesure que l'air s'échappait des cylindres.
Avec trois voitures, par exemple, les intensités étaient suffisantes pour le respect des 30 km/h sur les aiguilles de sortie de Porté, puis tout en réglant la valeur du freinage électrique, il fallait néanmoins compléter d'"une petite lichette" au robinet de frein H7a pour éviter tout dépassement de vitesse avant le palier de Porta. La déclivité était "sans pitié".
Avec les trains longs, ces méthodes étaient controversées du fait que les voitures venaient "s'écraser" sur la machine, qui, seule retenait, et provoquaient en celà une secousse assez forte en queue. Les 4100 n'étaient pas aussi douces en amorçage du frein électrique que ne le furent par la suite les engins plus modernes.

Les dispositions "terrain" dans les années 70 étaient différentes de celles d'aujourd'hui.
Porta n'était plus desservi commercialement, si bien que, me semble-t- il, seule une limitation de vitesse était prescrite à son franchissement.
Cette restriction fut levée par la suite. En 1976, par exemple, rien sur les documents techniques ne faisait référence à cet établissement.

J'espère ne pas avoir été trop long, ni ennuyeux dans l'évocation de ces petites histoires anciennes, un peu techniques qui m'obligent à des exercices de mémoire périlleux, mais que j'espère néanmoins fidèles....

A bientôt !

Montplaisir a écrit:Un jour on a voulu mangé au Burton's gare, nous avons passé notre voie chemin!

Le restaurateur s'est "délocalisé". Il a repris le restau à l'entrée de la localité en bordure de la RN 20. Chez lui des vielles photos du Transpy.
Sans faire de pub, en gare de Latour, le petit restau dépanne bien entre 2 trains, quand j'ai l'occase d'y stationner...

Moly, merci pour ces souvenirs.

MOLY a écrit: Bonjour,

Merci pour cette vue qui met bien le profil en valeur.

Vieux souvenir, lequel remonte du plus loin, aux BB 4100 :
Certains conducteurs sur la partie de voie comprise entre Porté Puymorens et Porta plaçaient déjà, pendant l'arrêt à Porté, leurs manipulateurs de traction sur freinage rhéostatique à un cran déterminé, (que j'ai oublié..., 9, 11,?, Raymond, peut être, s'en souvient il ? voire un autre contributeur).

En faisant en sorte d'arrêter la machine au début de la "plongée", une fois le départ donné, il suffisait de desserrer les freins, et le train glissait seul à mesure que l'air s'échappait des cylindres.
Avec trois voitures, par exemple, les intensités étaient suffisantes pour le respect des 30 km/h sur les aiguilles de sortie de Porté, puis  tout en réglant la valeur du freinage électrique, il fallait néanmoins compléter d'"une petite lichette" au robinet de frein H7a pour éviter tout dépassement de vitesse avant le palier de Porta. La déclivité était "sans pitié".
Avec les trains longs, ces méthodes étaient controversées du fait que les voitures venaient "s'écraser" sur la machine, qui, seule retenait, et provoquaient en celà une secousse assez forte en queue. Les 4100 n'étaient pas aussi douces en amorçage du frein électrique que ne le furent par la suite les engins plus modernes.

Les dispositions "terrain" dans les années 70 étaient différentes de celles d'aujourd'hui.
Porta n'était plus desservi commercialement, si bien que, me semble-t- il, seule une limitation de vitesse était prescrite à son franchissement.
Cette restriction fut levée par la suite. En 1976, par exemple, rien sur les documents techniques ne faisait référence à cet établissement.

J'espère ne pas avoir été trop long, ni ennuyeux dans l'évocation de ces petites histoires anciennes, un peu techniques qui m'obligent à des exercices de mémoire périlleux, mais que j'espère néanmoins fidèles....

A bientôt !

Trop long?? Au contraire, on en redemande...   J'adore ces souvenirs Moly, merci!

Porta 2009

Souvenirs de vacances à Font-Romeu

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Moly toujours heureux de voir tes explications.

Maurice N, merci d'essayer de limiter à 3 photos par message pour ceux qui n'ont pas le haut débit.

Merci , je n'avais pas fait gaffe.
Il est vrai que j'ai fait de gros envois
je vais en tenir compte pour la suite.

Maurice.N a écrit:Merci , je n'avais pas fait gaffe.
Il est vrai que  j'ai fait de gros envois
je vais en tenir compte pour la suite.

En somme : le choc des mots, le poids des photos !.

Allez, Maurice, on continue, et sans modération (en respectant le gabarit)...
Elle n'est pas mal cette ligne, finalement !

Tiens Maurice, tu m'apprends que des G 1206 ont assurées une desserte privée sur la ligne!

Merci encore pour ces photos !

Ces engins ont été engagés lors de la phase du Plan Rail Tarascon - Latour. (Les signaux neutralisés de Porta montrent qu'on y est est en plein...)
Pas de circulations électriques durant ces travaux (Mise hors tension Tarascon - Latour, et neutralisation de la signalisation). Le domaine travaux était alors hors champ RFF/SNCF, et sous la responsabilité des entreprises.
VFLI a participé au plan rail (avant et pendant), avec leurs conducteurs y compris sur les engins purement SNCF.

Merci CANIDOU

Quand on passe  dans une gare , on prend un instantané , on ne connaît rien de la ligne .
Maintenant je connais l'histoire de ce lieu.  

Maurice

Bonjour,

Merci de ces photos supplémentaires.

Comme je le précisais plus haut, vers la fin des années 70, Porta n'était qu'un batiment désaffecté, et ne présentait qu'un palier sur la voie unique.

Hier, j'ai retrouvé dans de vieilles archives, par hasard, l'avis signalisation qui rendait Porté Puymorens établissement commercial doté d'une seule voie, (suppression de la 2°), et rétablissement d'une possibilité de croisement à Porta. Nous étions en 1991...25 ans déjà !

A bientôt !

Après la réouverture une G 1206 rouge était garée à Latour, je l'avais prise en photo...

Montplaisir a écrit:Après la réouverture une G 1206 rouge était garée à Latour, je l'avais prise en photo...

Retrouvée dans mes archives, à St-Paul-St-Antoine, en plein effort... Pendant le Plan Rail 2011.
Je ne sais si depuis, elle s'est camouflée en bleu. Si un forhumiste à l'info...

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Ce jour là, j'avais 14 ans, en redescendant de la Porteille Planche avec mes parents en milieu d'après midi, nous venions de reprendre la 4L familiale et on venait de s'engager sur la RN 20  en direction du sud. Un violent orange avait complètement obscurci le ciel. Juste après le BV  désaffecté, deux lumières sont soudain apparues sur la droite au milieu de trombes d'eau : toutes fumantes sortaient du néant deux 4100 qui remontaient vers Toulouse. Le cabine était allumée, le conducteur et son aide  penchés vers la vitre, l'aide conducteur essuyait la sienne avec un chiffon. La rame était composée de quelques OCEM et régionales.

La scène n'a duré que quelques secondes, je ne l'ai bien sûr pas photographiée, je n'en ai pas parlé à mes parents non plus, ils n'auraient pas vraiment compris...

Mais depuis lors, chaque fois que je repasse sur la RN 20 au niveau de la gare de Porta, je ne peux m'empêcher de repenser à cette scène fugace d'un après midi de juillet 76. Il m'arrive même d'en parler, mais les gens ne comprennent toujours pas...

Les gens n'ont peut-être pas compris que tu leur rapPorta cet épisode...
Moi si ! Ça devait être dantesque !!! Des épisodes m'ont aussi marqués...
Je me rappelle de ces triplettes de 4100 "fumantes" sortant du tunnel de la Gare à Ax-les-Thermes en tête du Parisien, après le freinage continu sur la longue descente depuis le Puymorens, sous l'air ébahi des voyageurs attendant sur le quai... Quelle ambiance ! Et puis il y avait la manœuvre de mise en tête des BB 300 toutes fraîches... Le chemin de fer, quoi !

...Oui, c'est vrai, pour permuter de machines, on passait d'une cabine à l'autre, (lorsque l'équipe de conduite poursuivait sur le même train au delà d'Ax), de porte à porte (4100/300 ou vice versa), sans descendre sur la voie.
Après un arrêt strictement cote à cote, il fallait faire d'abord passer les sacoches, (et quelques "souvenirs" achetés là haut), puis se faufiler car ce n'était pas très large. Après quelques mots échangés, chaque équipe prenait en main sa nouvelle machine et continuait le travail, (manoeuvres, ou évolutions).

Dans l'ensemble, ça ne trainait pas à Ax, et tout le monde était bien rodé, les conducteurs ayant eu le temps d'apprendre le scénario déjà comme aide-conducteur.

On descendait de La Tour avec le freinage électrique auquel on superposait un freinage pneumatique, somme toute modéré, mais qui, à la longue, faisait fumer.

C'est un peu confus dans ma mémoire, mais il me semble que les anciennes voitures type "Bruhat", dont les roues étaient souvent huileuses étaient celles qui dégageaient le plus de fumée à Ax.

Ces échanges de machines à tous les trains nous rendaient complices de l'équipe de la gare, si bien que les agents de conduite venaient discuter dans le bureau des guichets voyageurs.
...Jusqu'au jour où un nouveau chef de gare trouva que tous "ces oisifs" faisaient tâche devant les clients venant acheter leur billet. (ce qui, effectivement ne donnait pas une impression ponctuelle de grande activité du monde cheminot) ....Mais un nouveau jeu de cache-cache était né !

Dans l'immense majorité des cas, nous aimions beaucoup ces tournées "Ariège", bien que parfois, comme il vient d'être dit, les éléments n'y soient guère favorables...

A bientôt !

Et oui Moly toute une époque , je me souviens des machines cote a cote a Ax mais parfois il y avait un souci avec les portes dilatées par la chaleur du freinage rheos. des BB 4100 impossible de sortir parfois et c'était souvent quelques coups de pieds dans celle ci depuis l'autre machine a cote qui libérait la cabine par l'autre équipe ,ca c'était du chemin de fer .

jb@+