Pk 027,2 : Gare de Nimes (30)

Fabien a écrit:Salut ! Désormais le grill est un petit champ où l'herbe dépasse les rails de haut !!
Fabien

Bonjour,
               Nîmes était un établissement important! Tant en personnel qu'en engins, jusqu'au départ des 67400.
               C'esr vrai que son grill était toujours occupé par des machines variées, (Sud-Est et Sud-Ouest),  et sa petite rotonde, au fond du grill, était rarement vide.

               Aujourd'hui, je constate en passant que quelques 26000 isolées stationnent parfois dans les faisceaux du triage...

               Avant la livraison des 8600 à Toulouse, je ne pense pas que les Nîmois reçoivent les 8500 des Aubrais, dont Narbonne, voire exceptionnellement Béziers, constituait la limite. (En août 72, j'ai trace d'une 8520, entre Narbonne et St Jory, sur un marchandises..).
                   
              Par la suite, (années 81/82, ?), il fut affecté le contingent des 8500, 1° sous-série, 1 à 36, de Limoges, équipée du frein H7a, en Avignon.
              D'autres suivirent, plus modernes, mais ces engins n'eurent pas grand succès sur l'ex-Méditerranée. 
              Sur les réver, on leur préfèrait les 9600, et sur les marchandises, les 8100.

              Evoqué ce succint retour sur le passé, les mots de Fabien me rappellent un dialogue entendu à Chalindrey, (Est), voici quelques mois :
              J'étais parmi les voyageurs des "fameux" trains de nuit Lorraine-Alsace / Port Bou- Nice, qui étaient manoeuvrés dans cette gare très champêtre, où on stationne pas mal de temps.

              Le chef de service orchestrait les essais de frein lorsqu'un voyageur qui balladait son chien sur les quais, l'interpela :

              _ "Dites moi, il n'y a plus d'argent à la SNCF, pour désherber les voies ?" (effectivement, surtout les voies de service étaient plus herbeuses que les plateaux de l'Aubrac).

             _ "Ah, Monsieur, répondit l'agent SNCF, pour raison écologique, l'emploi du désherbant est maintenant très règlementé, pratiquement interdit. Soit on pollue, et ça ne va pas, soit on laisse pousser la végétation, et ça choque aussi ...Difficille de contenter tout le monde ! "

             Dans cette "affaire", personnellement, je ne sais pas, mais peut être qu'à Nîmes, comme ailleurs, les trains désherbeurs sont une espèce en voie de disparition.

              A bientôt !