Pk 111,7 : Halte de Vèbre (09)

Souvenirs d'une si jolie petite halte.
Gamin, j'y prenait l'omnibus avec ma mère, pour Toulouse.
Une halte, avec une gérante garde-barrière ! Une salle d'attente minuscule avec une banquette en bois, et un guichet dans une porte. La gérante Mme N.... vendait les tickets cartonnés, faisait un peu la causette, jusqu'à ce que, à l'extérieur, une cloche annonçait le train depuis Luzenac. Tout ce beau monde sortait alors sur le quai, et la tenancière allait pousser les barrières à roulettes pour fermer la route.
L'été sur ce quai ça sentait la campagne, le rail chaud, la traverse créosotée. Mais pourquoi diable, l'édf avait des lignes électrique en ligne droite, et la esse n c f avait les fils en courbe ? Mystère éclairci, quand le train entrait en gare halte, dans le fracas épouvantable du freinage ! Puis la montée dans le train dans des voitures à deux portes latérales avec escalier... Le train reparti, un personnage en tenue de facteur, l'air sévère, muni d'une énorme pince jaunâtre s'écriait : contrôle des billets ! Houps... Mais j'étais vite rassuré quand le personnage redevenait jovial et prenait des nouvelles de la famille ! Sauvé ! Encore un voyage de découvertes le nez collé sur la vitre. C'était avant, au siècle passé. Je pense que quelques faux-rhumistes s'y reconnaîtrons... Un peu.
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L'ancienne halte, PN 102.

Superbe photo souvenir et non moins superbe évocation d'un temps passé ...

CANIDOU a écrit:Souvenirs d'une si jolie petite halte.
Gamin, j'y prenait l'omnibus avec ma mère, pour Toulouse.
Une halte, avec une gérante garde-barrière ! Une salle d'attente minuscule avec une banquette en bois, et un guichet dans une porte. La gérante Mme N.... vendait les tickets cartonnés, faisait un peu la causette, jusqu'à ce que, à l'extérieur, une cloche annonçait le train depuis Luzenac. Tout ce beau monde sortait alors sur le quai, et la tenancière allait pousser les barrières à roulettes pour fermer la route.
L'été sur ce quai ça sentait la campagne, le rail chaud, la traverse créosotée. Mais pourquoi diable, l'édf avait des lignes électrique en ligne droite, et la esse n c f avait les fils en courbe ? Mystère éclairci, quand le train entrait en gare halte, dans le fracas épouvantable du freinage ! Puis la montée dans le train dans des voitures à deux portes latérales avec escalier... Le train reparti, un personnage en tenue de facteur, l'air sévère, muni d'une énorme pince jaunâtre s'écriait : contrôle des billets ! Houps... Mais j'étais vite rassuré quand le personnage redevenait jovial et prenait des nouvelles de la famille ! Sauvé ! Encore un voyage de découvertes le nez collé sur la vitre. C'était avant, au siècle passé. Je pense que quelques faux-rhumistes s'y reconnaîtrons... Un peu.
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L'ancienne halte, PN 102.

Beau souvenir, pour les portières latérales, c'était les Romilly, composition classique de la ligne, les omnibus : 1AB+ 1OU 2 B+ Bd.

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C'est exactement ça. Je n'étais pas à la fenêtre car en général, je préférais le côté droit à l'aller (et le côté droit au retour... ). Pareil pour les Bruhat, puis les habitudes ont changées...
A noter qu'un "Citroën" trône sur son balcon.

Qu'est devenu le panneau VEBRE ?

Montplaisir a écrit:Qu'est devenu le panneau VEBRE ?

Mystère. Peut-être victime du ravalement de façade ? Vèbre, n'est plus Vèbre. Plus de quai aussi. (vers la fin il avait été déplacé de l'autre côté du PN avec un petit abri).

Ok!